Martin Perrillat Bottonet se remet doucement d’un dernier hiver très compliqué. Si son objectif et de remonter en Coupe du Monde, le biathlète de La Clusaz ne veut pas griller les étapes.
Une saison à oublier
Martin Perrillat Bottonet, 23 ans, reste sur une dernière saison très difficile. S’entraînant l’été dernier avec l’équipe de France A, il découvrait la Coupe du Monde lors de l’ouverture de l’hiver à Kontiolahti. Mais malheureusement, cette grande première se transformera en un véritable calvaire pour le biathlète de La Clusaz.
70e de l’individuel, puis 90e du sprint, le jeune tricolore n’est pas dans le coup physiquement. Un premier week-end décevant et frustrant qui l’obligera à quitter la Finlande dans la foulée pour se refaire une santé. Également atteint psychologiquement, Martin Perrillat Bottonet trainera sa méforme tout au long de l’hiver. Une saison ratée due à un surentraînement, comme il nous le confie…
« Ma dernière saison a été très compliquée au niveau mental. J’ai pris une grosse claque. Je pense que ma contre-performance de l’hiver est due à un surentraînement. La marche à été trop grande entre le groupe B et A. «
« J’ai retenté ma chance à plusieurs reprises (au cours de l’hiver), mais à chaque fois ça a été un échec mentalement. Ça a été la descente aux enfers. »
Repartir de l’avant
Après un hiver à oublier, Martin Perrillat Bottonet a repris le chemin de l’entraînement début mai dans le groupe B. Voyant ça « comme un retour en arrière », le tricolore commence à retrouver des sensations, même s’il n’est pas encore satisfait de sa forme actuelle…
« Physiquement je sens que je remonte la pente petit à petit mais ce n’est clairement pas le niveau que je souhaite. Il m’en manque encore. Nous avons fait beaucoup d’adaptation pour que je puisse sortir de ce surentraînement. »
Touché, mais pas coulé, le natif d’Annecy ne rêve que d’une seule chose : remonter dès cet hiver en Coupe du Monde. L’équipe de France A composée de cinq éléments, un ticket doit encore trouver preneur parmi les six Bleus du groupe B. Avec Éric Perrot, Émilien Claude, ou bien Oscar Lombardot, qui ont également découvert tous les trois la Coupe du Monde la saison précédente, la bataille s’annonce difficile pour décrocher le fameux sésame…
« Il n’y a pas eu plus d’échanges que ça par rapport à la Coupe du Monde dans le groupe B. C’est motivant de se tirer la bourre et l’ambiance est plutôt cool. »
« Mon objectif sera bien-sûr de remonter sur la Coupe du Monde au plus vite mais je ne tire pas des plans sur la comète. Je vais faire course après course et on verra où cela m’emmène. »
Avant de débuter l’hiver, Martin Perrillat Bottonet sera au départ ce week-end de la deuxième étape du Summer Tour à Arçon. Sans objectif de résultats, il se projette surtout sur le stage à Bessans (3-12 novembre) avec deux dernières journées consacrées aux sélections pour l’IBU Cup.
Crédit photo : Kevin Voigt