Divers Jeux Olympiques

Les Norvégiens sous les rafales de vent… d’un ventilateur

Johannes Boe - Kevin Voigt

En vue des Jeux Olympiques de Pékin, les Norvégiens ont décidé d’investir dans un puissant ventilateur pour s’entraîner dans des conditions qu’ils pourraient rencontrer en Chine.

Les Norvégiens perfectionnistes

Les Norvégiens ne laissent rien au hasard. Ultra dominateurs l’hiver précédent, les Scandinaves ne sont pas pour autant rassasiés. Comme toutes les autres nations, la Norvège de Johannes Boe et Tiril Eckhoff rêve de briller lors du point d’orgue de la prochaine saison : les Jeux Olympiques de Pékin (du 4 au 20 février).

Pour briguer un maximum de médailles, les « norsks » ont décidé de mettre toutes les chances de leur côté en investissant dans un puissant ventilateur (voir photo ci-dessous). En effet, les biathlètes s’attendent à ce que le pas de tir olympique soit régulièrement balayé par des rafales de vent. Actuellement en stage à Lillehammer, l’équipe masculine norvégienne s’entraîne donc dans des conditions similaires, mais reproduites par un ventilateur. Une « arme » redoutable qui n’a pas mis longtemps à satisfaire le numéro un mondial…

« Je n’y croyais pas trop au ventilateur, mais il reproduit clairement les pires conditions qu’on peut avoir pendant l’hiver. J’ai cartonné avec des séries à trois et quatre fautes, donc on va bien l’utiliser à l’avenir. C’est une bonne arme », s’est exprimé Johannes Boe à NRK.

Crédit photo : NRK

Mais ce n’est pas tout. Pendant que les Norvégiens essaient de blanchir leurs cibles dans le vent, ils se tiennent sur une plaque de pression, généralement utilisée par les golfeurs. De cette façon, les biathlètes peuvent savoir exactement comment ils doivent se positionner sur leur tapis dans de telles conditions.

« Cela nous fait prendre conscience que nous devons nous positionner de la même manière à chaque fois. Nous pensions que nous le faisions, mais j’ai maintenant vu que je me tenais à la fois sur du 60-40 (poids différent sur les pieds), du 50-50, et puis je ne me tiens pas pareil. Ce sont exactement les petits détails sur lesquels nous devons travailler », poursuit Johannes Boe.

« Je pense que c’est un énorme avantage de s’entraîner là-dessus avant les JO. Nous sommes convaincus que nous sommes prêts pour les conditions venteuses et ça joue beaucoup sur la confiance en soi avant les Jeux Olympiques. Cela peut faire entrer une balle au lieu de la sortir« , s’est satisfait Vetle Sjaastad Christiansen.

Crédit photo : Kevin Voigt