Très réticent à l’idée de disputer les prochains JO en Chine, Sebastian Samuelsson espère tout de même réaliser le même coup qu’à PyeongChang.
Derniers réglages à Idre pour Samuelsson
Comme l’ensemble des biathlètes, Sebastian Samuelsson est entré dans la dernière phase de sa préparation. Le numéro six mondial sera évidemment l’un des hommes à surveiller cet hiver, auteur d’une dernière saison où il a notamment décroché sa première victoire individuelle.
Le natif de Katrineholm est actuellement en stage à Idre avec sa sélection. De retour sur la neige, il conclura ce rassemblement par une compétition, le week-end du 13 et 14 novembre, ouverte aux nations étrangères. Les Italiens, également sur place, sont attendus dans le portillon de départ. Pas d’objectif de résultats pour Sebastian Samuelsson, alors que la charge de travail est importante en ce moment, mais surtout prendre des repères à deux semaines de l’ouverture de la Coupe du Monde à Ostersund.
» Les résultats ne sont pas le plus important, il s’agit plutôt de bien combiner le ski et le tir, explique le Suédois à Langrenn. Bien sûr, on veut faire une bonne course, mais d’expérience, je n’ai pas tendance à être en bonne forme si tôt. La charge de travail est encore assez élevée et je ne lâcherai rien jusqu’au coup d’envoi de la Coupe du Monde. Je suis confiant. C’est dur en ce moment, mais c’est comme ça que ça marche. »
Les JO dans le viseur
Très critique envers l’organisation des JO à Pékin depuis de nombreuses semaines, évoquant même un boycott de sa nation, Sebastian Samuelsson rêve tout de même d’or olympique. Il y a plus de trois ans, il s’était révélé aux yeux du grand public à PyeongChang, repartant des Jeux avec deux médailles en poche, dont l’or sur le relais masculin. En février prochain, il espère faire de même grâce à une préparation (physique et psychologique) optimale…
« Je connais bien mon corps et je sais réduire suffisamment la charge de travail. Je ne stresse pas si je dois réduire ma charge d’entrainement. Mais il ne s’agit pas seulement de physique dans un championnat, il y a aussi beaucoup de mental là-dedans. La tête et le corps doivent être en forme. Je pense même que le mental est la chose la plus importante. J’attends avec impatience les Jeux Olympiques et je rêve de nouvelles médailles. Je sais maintenant à quel point les Jeux Olympiques sont importants et à quel point c’est unique d’en faire partie. »
Pour préparer idéalement cette quinzaine olympique qui se disputera aux alentours des 1700 mètres d’altitude, les Suédois ont pris de la hauteur cet été. En septembre, Sebastian Samuelsson et ses coéquipiers sont allés dans les Pyrénées catalane, dans la station de Font Romeu. Un rassemblement d’une durée de trois semaines qui s’est bien déroulé pour le champion suédois…
« L’acclimatation en altitude s’est bien passée. Les tests que nous avons effectués lors du stage en septembre ont montré que je m’adapte plus rapidement qu’avant. »
Crédit photo : Kevin Voigt