Coupe du Monde

Ostersund – Stina Nilsson : « Je suis très reconnaissante »

Stina Nilsson sera tout à l’heure au départ de sa première course de Coupe du Monde. L’ex-fondeuse espère en tirer un maximum d’expérience.

Au révélateur de la Coupe du Monde

Elle sera forcément scrutée de près aujourd’hui sur le sprint (12H30). Sur le circuit IBU Cup depuis le début de l’hiver, Stina Nilsson va boucler sa première saison en tant que biathlète en Coupe du Monde. Dans la liste des onze suédois retenus pour les finales d’Ostersund, la championne olympique de PyeongChang se voit offrir la chance de pouvoir se jauger face à ce qui se fait de mieux sur la planète biathlon.

Crédit photo : Kevin Voigt

Après un début d’hiver sur la scène internationale retardé par la Covid-19 et des premières courses un peu poussives, Stina Nilsson a pris peu à peu ses marques dans sa nouvelle discipline. Une 8e place comme meilleur résultat, une participation aux Championnats d’Europe fin janvier, la Suédoise a enchaîné les compétitions sur le circuit B avant de se rendre cette semaine à Ostersund.

« Observer et apprendre le plus possible« 

Souvent pénalisée par un tir toujours en construction, elle reste sur une lointaine 81e place sur le deuxième sprint d’Obertilliach samedi dernier avec sept erreurs. Si le chemin est encore long pour rêver de s’installer définitivement dans la cour des grandes, le staff suédois lui a tout de même donné l’opportunité de continuer à grandir en se frottant au gratin du biathlon en cette fin d’hiver.

Crédit photo : Kevin Voigt

Au micro de la SVT, Stina Nilsson a fait part de son enthousiasme quant à l’idée de courir avec les meilleures mondiales. Dossard 58 à la mi-journée, elle veut apprendre un maximum pour la suite de sa carrière.

« Je suis très reconnaissante. Je veux juste observer et apprendre le plus possible. À terme, je rêve de me rendre sur ces sites et d’avoir une expérience suffisante pour pouvoir bien faire. C’est déjà une bonne opportunité, même si je n’ai pas beaucoup d’expérience, d’apprendre ce à quoi je m’entraîne et je rêve. »

« J’ai hâte de ressentir ce que c’est que de courir une Coupe du Monde. Il ne devrait pas vraiment y avoir de différence majeure entre l’entraînement et ce que j’ai fait lors des compétitions précédentes. Mais ça va être super d’être dans l’atmosphère qui, je l’espère, se ressentira même sans public. »

Crédit photo : Kevin Voigt