Coupe du Monde Jeux Olympiques

Océane Michelon : “Participer aux JO serait un rêve”

Cinquième mondiale, Océane Michelon fait des Jeux olympiques de Milan Cortina son principal objectif pour cet hiver.

Le rêve olympique pour Océane Michelon

Pour sa première saison en Coupe du monde, Océane Michelon a frappé (très) fort l’hiver dernier. La Savoyarde de 23 ans, vainqueure du classement général IBU Cup la saison précédente, a terminé à la cinquième place mondiale. De plus en plus régulière au fil des courses, la jeune tricolore a décroché son premier podium au meilleur des moments : sur la mass start des championnats du monde de Lenzerheide avec une très belle médaille d’argent.

Oceane Michelon (FRA) © Thibaut/NordicFocus

Meilleure jeune de la coupe du monde, devenue un maillon fort du relais français (championne du monde avec ses coéquipières), Océane Michelon a vécu un exercice 2024-2025 rêvé. Et des rêves, elle en a encore plein la tête à l’approche de la nouvelle saison. En février, les yeux seront tous rivés vers Antholz, théâtre des épreuves de biathlon pour les Jeux olympiques. Et bien évidemment, la Française veut en faire partie : “Je sais que je dois donner le maximum pour participer à cet événement, c’est l’objectif principal, confie-t-elle dans une interview accordée à l’IBU.

Oceane Michelon (FRA) © Authamayou/NordicFocus

Mais, dans le même temps, je dois continuer à progresser, travailler dur et acquérir de l’expérience. Participer aux JO serait un rêve, mais je dois d’abord continuer à m’affirmer. Pour l’instant, je suis simplement heureuse de faire ce métier et de vivre toutes ces expériences.”

Oceane Michelon (FRA) © Authamayou/NordicFocus

Bien que son statut ait changé et qu’elle fasse dorénavant partie des meilleures biathlètes de la planète, la sélection d’Océane Michelon aux JO est loin d’être actée. Le groupe français féminin connaît actuellement une densité exceptionnelle. Il ne sera pas simple d’être du voyage pour l’Italie avec seulement quatre places de titulaires (+ deux remplaçantes) : “Il y a un gros niveau dans le groupe. Nous voyons le biathlon de manières différentes, et c’est aussi un excellent échange entre nous, les athlètes.”

Sophie Chauveau (FRA), Oceane Michelon (FRA), Jeanne Richard (FRA), Julia Simon (FRA) © Manzoni/NordicFocus

Elle poursuit : “Cependant, il est parfois difficile de se démarquer, car le niveau est tellement élevé que même de bons résultats en IBU Cup ne suffisent pas toujours pour décrocher une place en Coupe du monde. Je pense que cela peut parfois être très frustrant.”

Crédit photo : Manzoni/NordicFocus