Dorothea Wierer décidera à la suite du prochain hiver si oui ou non elle poursuit sa carrière jusqu’aux jeux olympiques de Milan Cortina 2026.
Les JO ou la retraite sportive pour “Doro”
Les JO 2026 à la maison avec ou sans Dorothea Wierer ? Les Italiens et même l’intéressée n’ont toujours pas la réponse à cette question. Numéro deux mondiale l’hiver dernier derrière Julia Simon, la Transalpine a prouvé une nouvelle fois qu’elle fait encore partie des meilleurs biathlètes de la planète. Mais à 33 ans, la native de Bruneck se pose des questions sur son avenir.
Repartie pour au moins une saison, Dorothea Wierer est encore en pleine réflexion pour prolonger sa carrière jusqu’en 2026. Dans un peu plus de deux ans, Milan Cortina organisera les JO d’hiver avec comme site de biathlon le mythique stade d’Antholz. Le prochain hiver sera décisif quant à sa décision finale :“Ce serait une bonne chose (de participer aux Jeux olympiques de 2026, ndlr), mais je me rends compte que je suis à mes limites, explique Dorothea Wierer dans des propos repris par Fondo Italia. Cette saison sera la croisée des chemins, alors soit j’arrête, soit je continue jusqu’en 2026, car cela n’aurait pas de sens d’arrêter l’hiver qui précèdent les JO.”
La double gagnante du gros globe de cristal a également écarté l’idée de mettre en pause sa carrière pour devenir maman : “Quand je m’arrêterai, je ne reviendrai pas. Pour nous, biathlètes, c’est difficile (d’être mère et athlète, ndlr) parce que nous courons beaucoup, même en été. Et puis nous avons un rassemblement par mois, donc je n’aurais pas envie de faire les deux : je préfère me concentrer sur une seule chose à la fois.”
Dorothea Wierer a également dévoilé la nouvelle couleur de sa carabine. Blanche, “une couleur neutre, calme, qui veut aussi symboliser la paix.” L’occasion pour elle de s’exprimer sur la guerre en Ukraine qui touchent les biathlètes ukrainiens, russes et biélorusses : “C’est une situation triste et très difficile. Il y a les athlètes ukrainiens qui ont tous des membres de leur famille dans la guerre et beaucoup de ceux à qui j’ai parlé ont raconté des évènements que l’on ne retrouve pas dans les médias. Mais il y a aussi les athlètes russes et biélorusses qui n’ont absolument rien à voir avec la guerre, mais qui ne peuvent pas concourir, même si leurs idées sont éloignées de celles de leur gouvernement.”
Crédit photo : Vanzetta/NordicFocus