Coupe du Monde

Justine Braisaz : « Le huis clos c’est chiant »

Justine Braisaz IBU

À un mois et demi du lancement de la Coupe du Monde, Justine Braisaz ne cache pas sa frustration d’entamer la saison dans des stades vides.

« Que ce soit en norvégien, en allemand ou même en suédois, les encouragements ça booste !« . Dans une interview pour Infosport, Justine Braisaz s’est confiée sur les conséquences des huis clos qui vont accompagner le début de saison de Coupe du Monde.

Alors que la décision pour Hochfilzen a été prise fin septembre, il est fort probable que l’étape de Kontiolahti subisse le même sort avec des stades vides de spectateurs, en attendant d’autres décisions pour les étapes de janvier prochain.

Pas la même problématique sur le pas de tir.

Outre la déception de ne pas pouvoir concourir devant le public français au Grand Bornand, Justine Braisaz estime que ce n’est pas sur le pas de tir où elle « est trop dans ses pensées » que l’absence de public sera le plus préjudiciable.

En revanche sur les skis, ce n’est pas la même histoire, « le huis clos c’est chiant, tu n’as pas le public qui te pousse et honnêtement, ça décuple ton énergie sur la piste » conclut, fataliste, la biathlète des Saisies. Espérons que les spectateurs pourront réintégrer prochainement les stades de biathlon.

Crédit photo : IBU