Coupe du Monde

Hochfilzen – Jean-Paul Giachino : « savoir s’adapter à la situation »

Anaïs Chevalier-Bouchet - Adelsberger/EXPA Pictures via VOIGT Fotografie

Jean Paul Giachino, entraîneur de tir des bleues, revient sur les nombreuses fautes au tir de ses protégées aujourd’hui. Conscient de la difficulté du pas de tir autrichien, il pense aussi que les tricolores auraient dû s’adapter à ce constat.

Propos recueillis par la chaîne l’Équipe :

A propos du loupé de Chloé Chevalier au tir couché (0/5) :

« C’est rare, mais ça arrive, la preuve. Après Chloé avait modifié ses réglages, après ses réglages d’avant course. Elle devait le modifier pour son couché. Elle le fait, mais elle le fait dans le mauvais sens. Donc l’explication elle est là, voilà. »

A propose des 6/10 de Justine Braisaz-Bouchet et Anaïs Chevalier Bouchet :

« Tous les cas sont différents. Justine, par rapport à ses réglages d’avant course, elle aurait dû modifier un petit peu mais en fait, elle a analysé un petit peu différemment. Elle s’est dit « je n’ai rien à faire », mais elle aurait dû faire. Elle ne le fait pas donc c’est aussi une erreur. Anaïs je ne l’ai pas vu, mais je pense qu’elle n’était pas complètement là. Elle n’était pas complètement concentrée sur ce qu’elle avait à faire. »

A propos des athlètes à 8/10, notamment Julia Simon :

« 8/10, je veux dire, c’est encore une faute de trop, c’est 9 ou 10. Après en ce qui concerne une Julia, qui fait une belle course, je voudrais dire qu’il n’y a pas de double faute. Ce n’est déjà pas si mal. Après il y a sept premières balles qu’elle tire un peu vite comme elle l’explique donc il faut qu’elle arrive à être un petit peu plus patienteù1. Prendre cette petite seconde ou cette petite fraction de seconde de tranquillité avant de démarrer son tir. Ça se met en place tout doucement, ça va mettre du temps. Il y aura des relents mais ce qu’elle a fait aujourd’hui, c’est vraiment encourageant. »

A propos des nombreuses fautes aujourd’hui sur ce sprint (notamment sur la première balle du couché)

« Sur ce pas tir, il n’y a jamais beaucoup d’air, il n’est pas simple. Par rapport aux deux semaines passées à Kontiolahti, au niveau de la mer, on est plus haut. On n’est pas en altitude mais on est quand même à 900/1000 mètres plus haut. Il ne faut pas l’oublier. Et puis, il y a cette petite montée avant le tir, qui n’est pas longue, mais qui fait vite monter les pulsations. Donc après sur un pas de tir comme ça, il faut savoir s’adapter à la situation du moment. »

Crédit photo : Adelsberger/EXPA Pictures via VOIGT Fotografie