Actuellement en pleine préparation, Elvira Oeberg travaille sa rapidité sur le pas de tir pour atteindre ses objectifs.
Un bilan positif
Comme l’ensemble des biathlètes, Elvira Oeberg a repris le chemin de l’entraînement depuis deux mois environ. Ces derniers jours, elle et toute l’équipe de Suède étaient à Val di Fiemme (Italie) pour réaliser un stage en altitude.
La Scandinave de 24 ans reste sur un goût d’inachevé concernant sa dernière saison. Auteure de deux premiers mois de compétition solides, et positionnée pour le gain du gros globe, sa santé la trahissait par la suite. Hors du coup lors des mondiaux d’Oberhof, elle ne parvenait pas à tenir la cadence imposée par Julia Simon dans la lutte pour le classement général. Finalement cinquième mondiale, tout ne s’est pas déroulé comme espéré pour Elvira Oeberg qui tire tout de même un bilan positif de sa saison.
“Ça ne s’est pas passé comme je le voulais, explique Elvira Oeberg à Fondo Italia. C’était une fin de saison vraiment difficile. Mais jusque-là, j’ai beaucoup accompli et bien fait, donc quand nous avons fait le bilan de la saison, nous sommes arrivés à la conclusion que j’avais fait un excellent hiver. Quand j’avais la chance d’être au départ sans être malade, j’ai fait beaucoup de bonnes choses. J’ai fait un pas en avant. Je suis contente de ce que j’ai pu faire.”
L’accent mis sur la rapidité au tir
Elvira Oeberg a pris le temps de se reposer avant d’attaquer une longue période de préparation. Toujours dans une volonté de progresser et de soulever le gros globe de cristal, il n’y aura pas de révolution dans son entraînement nous fait savoir la native de Kiruna. Restant sur le même plan de travail que les années précédentes, l’approche sur le pas de tir sera toutefois un peu différente, avec l’objectif de gagner du temps sur le tapis.
“La préparation se passe bien. Je ne savais pas dans quel état serait mon corps quand la préparation reprendrait, mais je me suis bien reposée en avril. J’ai deux bons mois d’entraînement derrière moi, je sens que je suis sur la bonne voie.”
“La majeure partie de la préparation consistera à rééditer le même schéma de travail que les années passées. L’entraînement physique ne change pas, mais nous avons une approche légèrement différente du tir cette année, avec l’objectif de gagner en rapidité. La saison dernière, j’ai augmenté mon pourcentage (87.8% contre 84.4% la saison précédente, ndlr), mais maintenant je dois être plus rapide. C’est la grande priorité de l’été.”
Crédit photo : Manzoni/NordicFocus