Consultante pour Eurosport lors des JO de Paris 2024, Dorothea Wierer a retrouvé le chemin de l’entraînement à un peu moins de trois mois du début de la saison.
Les JO de Paris, une expérience unique pour Dorothea Wierer
Dorothea Wierer a vécu un été particulier. Pendant que les autres biathlètes enchaînaient les séances d’entraînement, l’Italienne a tout simplement marqué une pause dans sa préparation. La double vainqueure du gros globe de cristal est montée sur Paris à l’occasion des Jeux olympiques. Les skis et la carabine de côté pour deux semaines, elle les a remplacés par un micro en devenant consultante pour la chaîne Eurosport.
Une nouvelle expérience qu’a apprécié la Transalpine : “Je ne m’attendais pas à ce que les Jeux olympiques d’été soient tellement plus importants que les nôtres, explique Dorothea Wierer à Fondo Italia. La différence m’a presque choquée. J’ai vu et appris tellement de choses, j’ai rencontré tellement de gens fantastiques et j’ai découvert tout le travail qui se fait dans les coulisses d’un événement comme celui-ci. C’est fou le nombre de personnes qui s’impliquent pour que tout soit parfait.”
Durant la quinzaine parisienne, Dorothea Wierer a particulièrement été marquée par l’ambiance sur place : “Le public français est impressionnant, il a tellement d’expertise et de passion. Chaque discipline était considérée comme un sport national, tous les stades étaient pleins partout où j’allais. Ce serait formidable si c’était la même chose en Italie (JO Milan Cortina 2026, ndlr). J’ai également été impressionné par le fait que de nombreux supporters français m’ont même reconnu en m’arrêtant.”
Rattraper le retard des dernières semaines
Cette parenthèse olympique terminée, Dorothea Wierer a repris le chemin de l’entraînement. Une remise en route compliquée : “Difficile (la reprise, ndlr). Le travail en France était très exigeant, il m’a fallu une dizaine de jours pour récupérer, d’autant que j’ai aussi attrapé une otite. Finalement, j’ai rejoint mes coéquipiers à Val Martello avec un peu de retard, puis à la fin du stage je suis rentrée à la maison.”
En retard dans sa préparation, Dorothea Wierer compte bien sur son expérience pour arriver à 100% à Kontiolahti fin novembre pour l’ouverture de la coupe du monde : “Lors de la première séance d’entraînement, je suis allée directement en altitude à Lavazè et je tremblais beaucoup. Mais j’ai suffisamment d’expérience et après quelques séances d’entraînement, j’ai tout de suite retrouvé mon rythme. Pour le reste, d’un point de vue physique, je n’ai pas encore beaucoup travaillé. Nous allons augmenter progressivement les intensités, en commençant par des intensités moyennes, puis nous verrons comment cela évolue à la maison. Je suis sereine, je sais que je peux faire confiance à 100% à mes entraîneurs.”
Crédit photo : Vanzetta/NordicFocus