Coupe du Monde

Antholz – Julia Simon : « Vraiment très contente »

Julia Simon était satisfaite des progrès réalisés au niveau du tir. La Savoyarde a également conforté son dossard rouge de la spécialité et compte bien le défendre jusqu’au bout.

Propos recueillis par la Chaîne l’Équipe :

« J’étais bien en ski, j’avais un peu du mal avec les muscles mais j’arrivais à compenser avec le rythme et des appuis assez forts sur les relances. Je pense que c’est ce qui a fait la différence. J’ai essayé de les décrocher tout de suite mais je n’y arrivais pas. Elles étaient avec moi, elles s’accrochaient. Je me suis dit, si je me fais avoir sur la ligne, ça va ne pas être facile. Au final un beau finish et je suis vraiment très contente.« 

« Je reviens assez vite, je dépasse Marketa Davidova. J’avais vu les tours d’avant que je lui revenais dessus donc je me suis dit que je n’allais pas rester derrière et donc essayer de revenir devant. J’y suis arrivée et quand je suis revenue devant, je me suis dit que je n’avais pas envie que ça revienne derrière. J’ai donc pris le « lead » mais quand je m’échappais dans les bosses, je prenais le vent de face et derrière ça revenait. C’était donc « sauve qui peut ». Après je suis plutôt forte au sprint et je savais que si je prenais la bonne ligne, je pouvais gagner. […] Au final, c’est resté dans mon sens et c’est positif. »

« J’aimerais bien qu’on arrête de parler des bas, pour qu’on profite un peu des hauts. Aujourd’hui ça n’avait rien à voir. La manière était là. Je fais encore trois erreurs, ce n’est pas top. Par contre, la manière au tir n’avait rien à voir. J’ai essayé de mettre en place ce que j’ai fait hier à l’entrainement. Je pense que c’est des beaux tirs avec encore une première balle qui part un peu trop vite. Mais j’ai vraiment confiance pour la suite. Je vais creuser et continuer à travailler là-dessus. Ça donne un max de travail mais ça fait du bien à la tête.« 

« C’est beau ce dossard rouge, mais après comme disait Paulo (Giachino) tout à l’heure, ce dossard ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est les cibles quand j’arrive sur le premier couché. C’est un maillot distinctif, c’est bien, mais derrière tout est à faire à chaque course et ce n’est pas moi qui aie la pression sur les épaules. Je suis là pour me battre à chaque fois, j’adore ces courses. C’est sûr que je vais le défendre de toutes mes forces. C’était mon objectif de début de saison d’essayer de jouer un petit globe, de pouvoir me battre et je vais le faire, ça c’est sûr !« 

Crédit photo : Kevin Voigt