Dans une dynamique très positive depuis janvier, Julia Simon a de grandes ambitions pour ces championnats du monde de Nove Mesto.
Julia Simon vise l’or mondial, tout en se projetant sur les JO 2026
La tenante du gros globe n’a jamais été aussi forte cet hiver avant d’aborder la première course individuelle des championnats du monde de Nove Mesto. Après un premier mois de compétition poussif, Julia Simon a su élever son niveau en ce début d’année. Plus efficace sur son tir couché et sur les skis, elle a accumulé de la confiance et les très bonnes performances (deux succès) lui permettant d’ailleurs de toujours croire en ses chances pour conserver son trône de numéro une mondiale en fin de saison.
Mercredi sur le relais mixte d’ouverture des Mondiaux, la biathlète des Saisies a semble-t-il encore élevé le curseur en concluant magnifiquement le travail déjà bien entrepris par ses coéquipiers pour décrocher une première médaille d’or en République Tchèque : “Je me suis sentie assez bien. Je n’avais pas des sensations de dingue mais je me suis très bien sentie sur le pas de tir, concentrée sur l’instant présent. Ce n’est pas loin d’être l’une de mes courses de référence. “, expliquait-elle après la course dans les colonnes de l’Équipe.
Dans une dynamique très positive avant d’aborder le sprint du jour, Julia Simon ne veut évidemment pas s’arrêter en si bon chemin. Sur le format qui lui sourit le moins, elle espère pouvoir tout mettre en place et se prouver à elle-même qu’elle peut répondre présent le jour-j, déjà dans l’optique des Jeux olympiques 2026 : “J’ai envie d’élever mon niveau ici notamment en vue des JO 2026 pour savoir si je suis capable de mettre encore plus d’intensité, de concentration sur des courses comme ça.
J’aimerais bien aller chercher une course parfaite pour me prouver que je peux être présente le jour-j. Avoir le tir et le ski qui sont là au bon moment et ensemble.”
Julia Simon sera la première des favorites à s’élancer en fin d’après-midi. La Française a hérité du dossard 2. Elle tentera, avec Justine Braisaz-Bouchet, Lou Jeanmonnot, Sophie Chauveau et Jeanne Richard, de succéder à Marie Dorin-Habert, dernière française championne du monde du sprint (2015).
Crédit photo : Thibaut/NordicFocus